Aujourd’hui, le sympathique et doué GueT Deep a accepté de répondre à mes questions.
Quel métier rêvais-tu de faire lorsque tu étais enfant ?
Et bien aussi loin que remonte ma mémoire, je n’ai pas souvenir d’avoir eu envie d’exercer un métier. J’ai toujours détesté l’école, je souffrais de phobie scolaire… doublée d’une bonne dose de rêverie. Mais une chose est sûre, j’ai toujours baigné dans le milieu artistique, aussi bien musical que graphique. Sûrement un besoin d’exprimer l’inexprimable.
Quel est ton premier souvenir de tatouage ?
Quand je partais en vacances avec mes parents, ils nous achetaient souvent des magazines pour faire passer le temps et j’adorais Harley Davidson magazine. Un peu pour les motos, mais surtout pour les tattoos qu’on pouvait entrevoir sur les photos lors de leurs rassemblements. Puis au lycée, un pote à moi s’était fait tatoué un petit tribal sur le pec, ça m’a fasciné. Voir pour la première fois un tatouage tout frais, en vrai !
Qu’est ce qui t’inspire le plus dans la vie ?
La nature, la végétation, le milieu sous marin, l’architecture… Je passe souvent beaucoup de temps à contempler les paysages lors de mes voyages ou dès que j’en ai l’occasion.
Quelles sont tes influences musicales, cinématographiques, littéraires, picturales ou autres, en un mot, artistiques ?
Peux-tu me parler de tes propres tatouages ? Que représentent-ils ? Quelle est leur histoire ?
Mon premier tatouage était un bio-organique, en gros je voulais un tatouage et je ne savais pas quoi me faire tatouer… Puis je me suis fait faire un démon d’inspiration asiatique sur le mollet. Pourquoi ? Je me pose encore la question, je devais sûrement avoir envie de me faire tatouer.
Après j’ai fait une pause tattoo, ce qui m’a permis d’ouvrir les yeux sur le tatouage graphique, du coup j’ai un personnage de Yann Black sur le mollet. J’ai une carpe Koï revisitée à l’intérieur du bras droit, et le reste de mes deux bras sont recouverts par des mouvements de peinture, puissants et abstraits, ce qui me correspond vraiment au final. Sur tout le flan gauche, j’ai un monstre pieuvre qui mange des vinyls et crache des pixels tout en écoutant son Ghetto Blaster, c’est mon clin d’œil à la musique qui fait partie de ma vie. Sur le pied, j’ai un mandala floral, juste une envie. Sur la cuisse et le genou gauche un tattoo marquisien fait lors d’un voyage en Polynésie, et enfin sous l’aisselle, un cloporte, j’aime ce dessin qui représente très bien cette période étrange de ma vie au moment où je l’ai fait.
Quels artistes t’ont tatoué et pourquoi ?
As-tu d’autres projets en tête ?
Je n’ai pas de projet en tête, je laisse faire les rencontres. Mais le prochain sera fait par Apro Lee. Un Blackworker qui fait du traditionnel coréen de toute beauté.
Le tatouage se démocratise, les regards changent, comment va évoluer le tatouage selon toi ?
Alors là, je ne sais pas du tout comment ça va évoluer, mise à part le fait que nous avons de plus en plus de boulot au niveau des covers de tattoo qui finalement ne plaisent plus…
Une actu à partager ?
Je viens d’intégrer l’équipe d’Empreinte à Lyon, donc n’hésitez pas à passer me voir là-bas !
Un petit dessin pour le blog, ses lecteurs et ses lectrices ?
C’est un dessin que j’ai fait lors d’un voyage en Indonésie, j’aime la puissance qu’il dégage.
Où le trouver ?
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3 réflexions sur “Derrière le dermographe de GueT Deep”