Aujourd’hui, je vous présente la maman tatouée Hélène !
Prénom : Hélène
Age : 48 ans
Ville : Veyrac (Haute-Vienne / 87)
Nombre de tatouages : 13
Nombre d’enfants et âges : 5 enfants : 27 ans, 25 ans, 17 ans, 6 ans et une fille décédée en 1999
Décris-toi en quelques mots
Je suis une ancienne prof des écoles, reconvertie dans la photographie.
Je suis aussi présidente d’une association nationale d’accompagnement par la photographie lors d’un deuil périnatal (Souvenange Photographie France).
As-tu un tatouage en rapport avec tes enfants ? Lequel et pourquoi ?
Oui, le premier, sur mon pied et ma cheville. Les initiales de mes enfants.
Et dans le dos, un symbole familial, tatoué également sur les deux garçons majeurs et mon mari, le signe distinctif de notre tribu.
Ta vision des parents tatoués a-t-elle changé depuis que tu l’es devenue ?
Pas du tout, j’ai toujours beaucoup aimé les tatouages, même si je n’ai franchi le pas que très tardivement à 43 ans.
Penses-tu qu’être un parent tatoué contribue à transmettre une ouverture d’esprit ?
Non je ne pense pas, l’habit ne fait pas le moine, donc le tatouage ne fait pas l’ouverture d’esprit.
As-tu eu des remarques ou des réactions à l’école ou ailleurs ?
Oui, à une fête d’école l’année dernière. Le directeur m’a vertement demandé qui j’étais « parce qu’avec tous ces tatouages hein, on ne sait jamais… » (je cite).
Sinon, comme je suis une tatouée sur le tard, oui, j’ai vu le regard des gens changer sur moi.
Quels conseils donnerais-tu à tes enfants s’ils veulent un jour se faire tatouer ?
Deux de nos enfants sont déjà tatoués. Pour les plus jeunes, ils savent que je ne donnerai pas mon autorisation, qu’il faudra qu’ils attendent leur majorité. Je les pousserai même à attendre un peu plus.
Mon conseil a été et sera de ne pas se tatouer à des endroits que l’on ne peut pas cacher avec des vêtements (visage, cou, mains).
Le mot de la fin, un message ou une anecdote à partager ?
J’encre / ancre dans ma peau des choses importantes pour moi, je ne demande à personne d’aimer, ni de comprendre. Mais je demande de respecter mes choix, donc de me respecter.
PS : Si vous souhaitez à votre tour témoigner ou si vous avez une personne intéressée dans votre entourage, surtout n’hésitez pas, écrivez-moi ici.