Je vais vous raconter l’histoire de mon premier tatouage. Non pas que je me souvienne des moindres détails, cela commence à dater, ni pour son esthétisme fabuleux, que je ne vous montrerai pas d’ailleurs.
Bref, vous devez vous dire, elle n’a rien à raconter en fait !
Cela devait être vers 2000, je venais de quitter le cocon familial, le début d’une nouvelle vie. Et qui dit indépendance dit expérimentation. Il était temps de passer à l’acte du tatouage, comme je l’avais toujours souhaité.
Comme je n’y connaissais absolument rien, je me suis dirigée vers une valeur sûre, le salon de Dimitri HK, dont la renommée était déjà importante et non loin de chez moi. Concrètement les seuls noms connus étaient Dimitri, Bruno et Tin-Tin pour les néophytes parisiennes comme moi.
J’ai pris rendez-vous quelques semaines à l’avance. J’y suis allée avec une idée assez imprécise et je suis repartie avec un motif différent et un emplacement différent de ce que j’avais imaginé. J’avoue avoir écouté naïvement le tatoueur, m’indiquant que le motif n’était pas assez bien ou pas positionné au bon endroit. Je n’avais pas vraiment d’avis sur la question et surtout je n’ai pas osé dire quoique ce soit…
J’assume ce tatouage, je n’en ai pas honte même si je ne l’aime pas. Il véhicule cependant une image qui ne me correspond pas. C’était ma première fois donc pas forcément une réussite. Je n’avais aucune connaissance du tatouage et de sa culture, de son histoire et de l’étendue des styles. Mon tatouage n’a aucune signification ni qualité artistique particulière, il est le symbole de mon envol, de mon indépendance, d’une nouvelle étape dans ma vie. De me détacher de mes parents et de faire de mon corps ce que bon me semblait. Et c’est aussi cela les tatouages.
Toujours est-il qu’avec toute la maturité acquise depuis, ce n’est pas dur (!), j’ai bien conscience de certaines choses. Par exemple l’importance de se connaître soi-même pour savoir ce que l’on souhaite et ce qui nous correspond profondément. Savoir s’affirmer aussi, et dire non si nécessaire. Bien se renseigner sur l’artiste est primordial aussi et c’est largement facilité avec les réseaux sociaux aujourd’hui. Connaître son style et avoir un bon feeling. Pas évident quand on ne connait pas la personne. Il arrive même qu’on ai absolument aucun contact avec les artistes avant le jour J. L’engouement pour certains artistes est tel qu’il faut parfois attendre de longs mois et gérer le projet et la logistique avec un assistant. Ce n’est pas idéal, c’est toujours mieux d’avoir la chance de rencontrer l’artiste dont on rêve mais il faut savoir ce qu’on veut. Choisir le plus près et le moins cher sont de très mauvaises raisons pour un acte indélébile. Et ça se voit généralement sur la qualité du tatouage.
Cela peut paraitre stupide de conseiller de bien réfléchir et de prendre du recul, et loin de moi l’envie de faire la morale, je ne livre ici que mon histoire personnelle.
On dit souvent « On a le tatouage qu’on mérite », pensez-y !
Et vous, que pensez-vous de votre premier tatouage ?
Passionnant témoignage sur le premier tatouage.
En ce qui concerne mon premier tatouage, je l’ai fait à l’âge de 27 ans, après des mois, si ce n’est pas plus, de réflexions. J’avais du mal à choisir le motif et la zone du tatouage. Jusqu’au jour de sa réalisation, je ne savais pas si j’étais entrain de faire une bêtise. J’ai pensé à cette amie qui m’a encouragé à le faire. Aujourd’hui, j’ai trois tatouages et j’envisage d’en faire d’autres mais discrets.
Mon premier tatouage est une lettre grecque : un « sigma » majuscule. Il symbolise avant tout mon pseudonyme artistique. Il symbolise bien d’autres choses mais c’est également un hommage à cette amie qui m’a libéré et encouragé. En effet, elle est photographe et le sigma est un objectif d’appareil photo.
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Merci pour ton message. Effectivement ton premier tatouage a l’air chargé de symboliques différentes et doit t’être cher.
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Effectivement il est très petit mais il m’est cher
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